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Pôle Mobilité : un développement fluide

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Pôle Mobilité : un développement fluide

 

 

Lancé en 2016, le Pôle Mobilité d’Ingetec est régulièrement sollicité par les acteurs publics, en particulier à La Réunion. Des pistes cyclables aux transports en commun, en passant par les plans de circulation et de stationnement, son champ d’intervention est large. Et son expertise, de plus en plus reconnue.

 

« En six ans, l’équipe du Pôle Mobilité est passée d’un à sept collaborateurs, répartis entre Lyon et Paris. Nous intervenons sur tout le territoire national, principalement en Ile-de-France, en Auvergne Rhône-Alpes et en Normandie. Sans oublier évidemment La Réunion, où l’expertise mobilité d’Ingetec OI a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises », résume Lionel Bonnard, le responsable du Pôle Mobilité d’Ingetec. Ce dernier connaît bien La Réunion, non seulement pour y avoir vécu, mais également pour y avoir piloté certains projets marquants, comme l’expérimentation de la voie réservée aux poids lourds et aux transports en commun sur le viaduc du Bernica. Parmi les missions en cours, Lionel Bonnard évoque « le projet de réaménagement de la RD 400 au Tampon, pour lequel le pôle mobilité apporte son expertise à l’équipe d’Ingetec OI sur le dimensionnement des carrefours giratoires impactés. »

 

D’une manière générale, les domaines d’intervention du Pôle Mobilité d’Ingetec sont multiples :

 

  • Etudes de faisabilité et maîtrise d’œuvre d’aménagements cyclables ou au profit des mobilités actives (réalisation de pistes ou voies cyclables urbaines, de voies vertes hors agglomération, d’itinéraires à usage touristique…)

 

  • Etudes des carrefours et giratoires dans le cadre d’aménagements routiers

 

  • Etudes d’accessibilité à des projets urbains: zones d’activités, centres commerciaux, quartiers résidentiels…

 

  • Plans de circulation et de stationnement, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier. A La Réunion, le Pôle Mobilité d’Ingetec est actuellement partie prenante du projet urbain qui devrait redessiner le centre-ville historique de Saint-Pierre dans les années à venir. A proximité de l’hôtel de ville, le centre administratif des berges de la Rivière d’Abord qui verra le jour, a amené la collectivité et les techniciens en charge du projet à repenser en globalité le quartier, aussi bien en termes d’aménagement que de circulation. C’est sur ce dernier point que l’expertise du Pôle Mobilité a été requise, avec une étude qui a débouché fin avril 2022 sur la restitution de différents scenarii et sur la préconisation d’un plan-guide de circulation et de stationnement. « en concertation avec Duteilh Perrau Urbanisme et Environnement, mandataiere du groupement d’étude, nous avons imaginé des accès à ce nouveau centre administratif, la piétonnisation de certaines sections de rue, la réorganisation des sens de circulation et l’optimisation du stationnement dans la zone », détaille Lionel Bonnard.

 

  • Aménagement et études pour les transports en commun. Fin avril 2022, une étude menée par le Pôle Mobilité a été rendue au Syndicat Mixte des Transports de La Réunion (SMTR). Il s’agit d’une étude d’opportunité exhaustive sur la faisabilité et sur le bien-fondé de l’électrification des lignes de bus réunionnaises : quelles lignes seraient électrifiables ? pour quel coût ? avec quelle rentabilité ? « Main dans la main avec les autorités organisatrices des mobilités (Région, communautés d’agglomération) et les divers exploitants des réseaux, nous avons établi un diagnostic complet des lignes de bus et du parc de véhicules. Puis nous avons proposé un bilan à la fois technique, environnemental et financier d’un potentiel passage aux véhicules électriques », explique Lionel Bonnard. Il ressort de cette étude que la rentabilité d’un tel investissement, initialement non négligeable, varie bien évidemment selon l’importance des lignes de bus concernées. Mais, globalement l’impact d’une stratégie électrique serait largement positif : diminution des émissions de gaz effet de serre, réduction de la pollution sonore et réduction drastique de la consommation de gasoil (« sur les lignes principales, l’économie réalisée se chiffre en centaines de milliers d’euros chaque année »). Avec un amortissement certes plus long qu’avec les véhicules traditionnels, mais sur quinze ans seulement. « Reste quelques conditions complémentaires à respecter pour envisager la réussite d’un tel projet : la création de dépôts de maintenance et de recharge dédiés, le développement d’une vraie filière locale d’achat-maintenance-réparation, et enfin une alimentation électrique la plus décarbonée possible en ayant recours massivement au photovoltaïque et à l’éolien. »